Introduction à la PMA
La Procréation Médicalement Assistée (PMA), ou Assistance Médicale à la Procréation (AMP), est un ensemble de méthodes et de techniques médicales destinées à aider les couples ou les femmes seules à concevoir lorsqu’une grossesse naturelle est difficile ou impossible. La PMA répond à un besoin croissant : en France, environ 15 % des couples en âge de procréer rencontrent des difficultés pour concevoir. Ces difficultés peuvent être d’origine féminine, masculine, mixte ou parfois inexpliquée.
La PMA a pour objectif de permettre la naissance d’un enfant en suivant des protocoles stricts, garantissant à la fois sécurité, efficacité et accompagnement personnalisé. Les patients peuvent ainsi bénéficier de solutions adaptées à leur situation, qu’il s’agisse de troubles légers ou de problématiques médicales complexes.
Ce guide complet a été conçu pour :
- Expliquer ce qu’est la PMA et son fonctionnement.
- Identifier les causes d’infertilité qui nécessitent ce recours.
- Détailler le parcours médical et les techniques disponibles.
- Informer sur la réglementation, les conditions d’accès et la prise en charge.
- Répondre aux questions les plus fréquentes pour aider les patients à se préparer sereinement.
Causes de l’infertilité
Comprendre les causes de l’infertilité est une étape essentielle pour déterminer la technique de PMA la plus appropriée. L’infertilité peut être féminine, masculine, mixte ou inexpliquée. Chaque situation est unique, et le parcours médical doit être personnalisé.
Causes féminines
- Troubles de l’ovulation
Les troubles de l’ovulation sont l’une des causes principales d’infertilité féminine. Ils peuvent être liés à :
– Des anomalies hormonales qui perturbent la maturation des ovocytes.
– Des syndromes comme le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), qui interfèrent avec la libération régulière des ovules.
– Des facteurs liés au mode de vie, tels que stress, surpoids, sous-poids ou habitudes alimentaires déséquilibrées.
Les solutions peuvent inclure une stimulation ovarienne, parfois associée à une insémination artificielle (IA) ou à une fécondation in vitro (FIV). - Endométriose
L’endométriose est une pathologie fréquente qui touche environ 10 % des femmes en âge de procréer. Elle se caractérise par la présence de tissu endométrial en dehors de l’utérus, pouvant provoquer :
– Des douleurs pelviennes chroniques.
– Une inflammation et des adhérences qui perturbent la qualité des ovocytes ou la perméabilité des trompes.
– Des difficultés pour l’implantation embryonnaire.
Dans ces cas, la PMA, notamment la FIV, peut contourner les obstacles créés par l’endométriose. - Anomalies tubaires
Les trompes de Fallope jouent un rôle essentiel : elles permettent la rencontre entre l’ovocyte et le spermatozoïde, ainsi que le transport de l’embryon vers l’utérus.
– Une obstruction tubaire (totale ou partielle) peut bloquer la fécondation.
Elle peut être la conséquence d’une infection génitale (salpingite), d’une endométriose sévère ou de séquelles après une chirurgie pelvienne. Selon le degré d’obstruction, la PMA peut être proposée, en particulier la FIV, qui contourne le rôle des trompes. - Anomalies utérines
L’utérus doit être en mesure d’accueillir et de permettre la bonne implantation de l’embryon. Certaines anomalies peuvent compromettre ce processus :
– Malformations utérines congénitales : comme l’utérus cloisonné, qui peut gêner l’implantation.
– Polypes utérins : excroissances bénignes de la muqueuse pouvant perturber la nidation.
– Fibromes utérins : tumeurs bénignes, parfois responsables de fausses couches ou d’infertilité.
👉 Le traitement de ces anomalies est principalement chirurgical (résection de cloison, ablation de polype ou myomectomie pour retirer un fibrome), afin de restaurer un environnement favorable à l’implantation embryonnaire.
Causes masculines
L’infertilité masculine peut être isolée ou associée à une infertilité féminine. Elle représente environ 40 % des causes d’infertilité chez les couples. Les principales causes sont :
- Qualité du sperme
Une faible concentration, une mauvaise mobilité ou des anomalies morphologiques des spermatozoïdes peuvent réduire les chances de conception. - Facteurs génétiques ou hormonaux
Certains troubles génétiques ou déséquilibres hormonaux peuvent affecter la production de spermatozoïdes. - Obstruction ou absence de spermatozoïdes
- Obstruction des canaux déférents suite à une infection, une chirurgie ou un traumatisme.
- Absence de spermatozoïdes dans l’éjaculat nécessitant des techniques spécifiques comme la ponction testiculaire.
Dans ces cas, la FIV avec ICSI peut être la solution la plus adaptée.
Causes mixtes et inexpliquées
- Infertilité mixte : Les deux partenaires présentent des facteurs limitant la fertilité, nécessitant une approche combinée.
- Infertilité inexpliquée : Dans certains couples, aucun facteur identifiable n’est trouvé après un bilan complet. Dans ces situations, la PMA reste une option viable pour augmenter les chances de conception.
Pour chaque cause, il est recommandé de consulter un spécialiste pour un bilan complet, permettant de choisir la technique la plus adaptée et de maximiser les chances de succès.

Le parcours PMA : étapes et suivi
Le parcours de Procréation Médicalement Assistée (PMA) est structuré et personnalisé pour chaque patient. Il se déroule généralement en plusieurs étapes, allant du bilan initial à la suivi post-transfert. Comprendre ce parcours aide les patients à se préparer sereinement et à savoir à quoi s’attendre.
1. Le bilan initial de fertilité
Avant toute intervention, un bilan complet est nécessaire pour identifier les causes de l’infertilité et déterminer la technique la plus adaptée. Ce bilan inclut :
Pour la patiente
- Analyses hormonales : Évaluation des taux de FSH, LH, œstradiol, AMH et prolactine pour estimer la réserve ovarienne et la régularité des cycles.
- Échographies pelviennes et ovariennes : Contrôle de la morphologie de l’utérus, des ovaires et des trompes.
- Tests de perméabilité tubaire : Vérification que les trompes de Fallope sont dégagées pour la fécondation.
- Évaluation médicale générale : Examen de facteurs pouvant influencer la fertilité, comme le poids, le stress ou certaines pathologies.
Pour le partenaire
- Analyse du sperme (spermiogramme) : Mesure du nombre, de la mobilité et de la morphologie des spermatozoïdes.
- Analyses hormonales ou génétiques : Pour identifier les causes possibles de l’infertilité masculine.
Le bilan initial est une étape cruciale, car il permet de personnaliser le protocole et d’optimiser les chances de réussite.
2. Sélection de la technique adaptée
Une fois le bilan terminé, le spécialiste discute avec le couple ou la patiente des options possibles.
Techniques couramment proposées
- Insémination artificielle (IA) : Pour les cas d’infertilité légère ou inexpliquée, ou en cas de facteurs masculins modérés.
- FIV classique : Lorsque les trompes sont obstruées, ou en cas d’échec d’IA.
- ICSI : Lorsque la qualité spermatique est faible ou en cas de fertilité masculine sévèrement compromise.
- Don de gamètes : Si les ovocytes ou spermatozoïdes ne sont pas viables ou absents.
- Préservation de la fertilité : Avant des traitements médicaux susceptibles d’altérer la fertilité (ex : chimiothérapie).
- MIV : Préconisée chez les femmes ayant un syndrome d’ovaires polykystiques ou celles sous traitement pour un cancer.
Le médecin explique chaque méthode, ses avantages, ses contraintes et ses chances de réussite.
3. Traitement et suivi pendant le protocole PMA
Le traitement PMA se déroule selon un calendrier précis. Les étapes principales sont les suivantes :

Stimulation ovarienne
- Objectif : obtenir plusieurs ovocytes pour maximiser les chances de fécondation.
- Surveillance : échographies régulières et contrôles hormonaux pour suivre la maturation des follicules.

Déclenchement de l’ovulation
et recueil du sperme
- 1 injection pour le déclenchement de l’ovulation.

Prélèvement des ovocytes
- Intervention rapide sous anesthésie légère pour le prélèvement des ovocytes.
- Préparation du sperme (recueil ou prélèvement testiculaire si le sperme n’est pas présent dans l’éjaculat).
- Les ovocytes sont ensuite fécondés en laboratoire selon la technique choisie (FIV, ICSI).

Fécondation et culture embryonnaire
- Les ovocytes sont fécondés en laboratoire.
- Les embryons sont suivis pendant plusieurs jours pour évaluer leur développement et leur qualité.

Transfert embryonnaire
- Les embryons les plus viables sont transférés dans l’utérus.
- Le nombre d’embryons transférés est limité pour réduire le risque de grossesse multiple.
4. Suivi post-transfert et résultats

Après le transfert embryonnaire :
- Surveillance hormonale : Contrôle de la gonadotrophine chorionique humaine (b-HCG) et autres hormones nécessaires à l’implantation.
- Échographies : Pour confirmer la grossesse et vérifier le développement embryonnaire.
- Accompagnement psychologique : Pour aider les patients à gérer l’attente et le stress.
Si le premier cycle n’aboutit pas, le spécialiste peut proposer un nouveau protocole en adaptant les paramètres en fonction des résultats précédents. La PMA est souvent un parcours qui demande patience et persévérance.
5. Accompagnement et conseils aux patients
Le succès de la PMA ne dépend pas uniquement des techniques médicales, mais aussi :
- Du respect des conseils médicaux pendant le traitement.
- D’un suivi régulier et rigoureux.
- Du soutien psychologique et émotionnel pour gérer le stress et les attentes.
- D’un mode de vie sain : alimentation équilibrée, sommeil régulier, activité physique adaptée et gestion du stress.
Techniques et solutions de PMA
La PMA offre aujourd’hui un large éventail de solutions médicales pour surmonter l’infertilité. Chaque technique est choisie selon le profil médical, l’âge et les besoins des patients. L’objectif est d’optimiser les chances de conception tout en limitant les risques et en respectant la réglementation en vigueur.
1. Insémination artificielle (IA)
L’insémination artificielle consiste à introduire les spermatozoïdes sélectionnés et préparés directement dans l’utérus de la patiente pendant la période d’ovulation. Cette technique est adaptée aux couples :
- Dont la femme a les trompes perméables.
- Dont l’homme présente une légère anomalie du sperme.
- Aux situations d’infertilité inexpliquée.

Avantages : simple, rapide et peu invasive.
Suivi : stimulation ovarienne légère, contrôle échographique et hormonal, prélèvement du sperme, puis insémination.
Taux de réussite : environ 10 à 20 % par cycle selon l’âge et les facteurs médicaux.
2. Fécondation in vitro (FIV)
La FIV est une technique de PMA plus avancée, utilisée lorsque l’insémination artificielle est inefficace ou inadaptée :
- Obstruction des trompes de Fallope.
- Endométriose sévère.
- Infertilité masculine modérée.
- Échecs répétés d’IA.

3. Injection intracytoplasmique de spermatozoïdes (ICSI)
L’ICSI est une technique spécialisée de FIV, utilisée en cas d’infertilité masculine sévère :
- Faible concentration de spermatozoïdes.
- Mobilité ou morphologie altérée.
- Échec de fécondation lors d’une FIV classique.
Principe : un spermatozoïde est injecté directement dans l’ovocyte pour assurer la fécondation.
Avantages : efficace même lorsque le sperme présente des anomalies sévères.
Suivi : similaire à la FIV, avec culture embryonnaire et transfert.

4. Don de gamètes
Le don de gamètes (ovocytes ou spermatozoïdes) est proposé lorsque :
- Les ovocytes de la patiente ne sont pas viables.
- Le sperme du partenaire présente des anomalies sévères.
- Les traitements antérieurs ont réduit la réserve ovarienne.
Il permet de réaliser une grossesse lorsque les ressources biologiques du couple sont insuffisantes.

5. Préservation de la fertilité
La préservation de la fertilité est une solution adaptée aux patients devant subir un traitement médical pouvant altérer leur fertilité, comme la chimiothérapie ou certaines chirurgies.
- Congélation d’ovocytes ou de spermatozoïdes avant traitement.
- Conservation à long terme pour utilisation future en PMA.
- Permet de sécuriser la possibilité de conception lorsque la fertilité naturelle risque d’être compromise.
Cette solution est de plus en plus proposée aux patientes jeunes atteintes de maladies graves ou devant subir un traitement agressif.
-
Revue médicale : la préservation de la fertilité féminine
La préservation de la fertilité féminine est un domaine en pleine évolution, avec des avancées médicales qui offrent de nouvelles options aux femmes confrontées à des situations pouvant affecter leur capacité à concevoir. Co-écrite par les docteurs Jérémy Calvo et Michaël Grynberg, cette revue examine les techniques modernes de préservation de la fertilité ainsi que…
6. La MIV : maturation in vitro
La maturation in vitro (MIV) est une technique de PMA qui consiste à prélever des ovocytes immatures directement dans les ovaires, puis à les faire mûrir en laboratoire avant la fécondation. Cette méthode permet d’éviter une stimulation hormonale importante, ce qui la rend particulièrement adaptée aux femmes présentant un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ou à celles qui ne peuvent pas recevoir de traitement hormonal. Plus douce et plus rapide que la FIV classique, la MIV limite les effets secondaires tout en offrant une alternative efficace pour certaines patientes, bien que ses taux de réussite restent légèrement inférieurs à ceux de la FIV conventionnelle.
Approche personnalisée et suivi PMA
Chaque patient bénéficie d’un parcours individualisé, intégrant :
- Analyse du profil médical et biologique.
- Choix de la technique la plus adaptée.
- Planification des cycles de traitement.
- Suivi médical et psychologique à chaque étape.
Le rôle du spécialiste est d’accompagner les patients dans toutes les dimensions du traitement : médicale, émotionnelle et informative. Cela inclut l’explication des protocoles, la gestion des effets secondaires et l’orientation vers des solutions complémentaires si nécessaire.
Résultats et taux de réussite de la PMA
Le succès de la PMA dépend de plusieurs facteurs :
- Âge de la femme (facteur déterminant).
- Cause de l’infertilité.
- Qualité des ovocytes, spermatozoïdes et embryons.
- Respect du protocole médical et suivi rigoureux.
En général, il est quasiment impossible de déterminer un taux de réussite fiable en PMA. Une étude a démontré quelques chiffres concernant la FIV : (sur 100 couples)
- 48% sont devenus parents grâce à la FIV ou un autre traitement médical
- 11% sont parents grâce à l’adoption d’un ou plusieurs enfants
- 12% sont devenus parents naturellement après des années d’infécondité
Prise en charge, conditions d’accès et réglementation de la PMA
La PMA en France est encadrée par une réglementation précise, garantissant à la fois l’accès aux soins, l’éthique médicale et la sécurité des patients. Comprendre ces conditions est essentiel pour savoir qui peut bénéficier des traitements, dans quelles limites et avec quelle couverture financière.
1. Conditions légales d’accès à la PMA
Depuis la réforme récente de la loi bioéthique (2021), la PMA est accessible à :
- Toutes les femmes : célibataires, en couple hétérosexuel ou lesbien.
- Couples de femmes : la PMA peut être pratiquée sans condition matrimoniale.
- Patientes en âge de procréer : généralement jusqu’à 43-45 ans selon la technique et la réglementation des centres spécialisés.
Les techniques de PMA sont interdites pour certaines situations, comme :
- La gestation pour autrui (GPA) en France.
- Les méthodes non autorisées ou expérimentales hors protocole validé.
- Les couples homosexuels d’hommes (voir l’article).
Chaque centre de fertilité doit respecter strictement ces règles et fournir une information complète et transparente aux patients.
2. Conditions médicales et évaluation préalable

L’accès à la PMA nécessite un bilan médical complet, incluant :
- Analyse hormonale et réserve ovarienne pour la patiente.
- Évaluation du sperme et des facteurs masculins.
- Tests infectieux et dépistage génétique si nécessaire.
- Entretien psychologique et information sur les implications du traitement.
Le but est d’assurer que les traitements proposés sont adaptés à la situation médicale du patient et qu’ils respectent la législation.
3. Prise en charge financière et remboursement
En France, la PMA bénéficie d’une prise en charge par l’Assurance Maladie, sous certaines conditions :
- Nombre de cycles remboursés :
- 6 cycles d’insémination artificielle.
- 4 cycles de FIV, avec ou sans ICSI.
- Conditions de remboursement :
- La patiente doit avoir moins de 43 ans au moment de la ponction.
- Les actes doivent être réalisés dans un centre agréé.
- Les consultations, analyses et traitements médicamenteux sont inclus dans le remboursement.
- Dépenses non couvertes : certains médicaments spécifiques, tests génétiques ou techniques expérimentales peuvent ne pas être remboursés.
Ainsi, le système français permet un accès relativement large à la PMA, tout en encadrant strictement les pratiques et les coûts.
4. Réglementation et éthique
La PMA est soumise à une réglementation stricte pour garantir :
- La sécurité des patientes et des enfants à naître.
- La transparence et l’information des patients sur les risques et chances de réussite.
- La protection de l’anonymat en cas de don de gamètes.
- L’interdiction des pratiques non conformes ou commerciales.
Le rôle du centre médical est également d’accompagner les patients sur les aspects éthiques et psychologiques, notamment en cas de recours à un don de gamètes ou à des techniques complexes comme l’ICSI.
Effets secondaires et risques liés à la PMA
Bien que généralement sûres, les techniques de PMA comportent certains effets secondaires et risques, qu’il est important de connaître :
1. Hyperstimulation ovarienne
- Conséquence possible de la stimulation ovarienne.
- Symptômes : douleurs abdominales, gonflement des ovaires, nausées, fatigue.
- Prévention : surveillance échographique et hormonale stricte, ajustement des doses de stimulation.
2. Grossesse multiple
- Transfert de plusieurs embryons augmente le risque de jumeaux ou triplés.
- Risques : complications maternelles (hypertension, diabète gestationnel) et fœtales (prématurité, faible poids à la naissance).
- Stratégie : limiter le nombre d’embryons transférés selon l’âge et la qualité embryonnaire.
3. Risques liés aux ponctions et interventions
- Ponction ovarienne : légère anesthésie, risque minime d’infection ou de saignement.
- Prélèvement spermatique testiculaire : intervention chirurgicale mineure, surveillée par le médecin.
4. Impacts émotionnels et psychologiques
- Stress, anxiété et déception peuvent survenir en cas d’échec d’un cycle.
- Les centres spécialisés recommandent un soutien psychologique tout au long du parcours.
FAQ – Questions fréquentes sur la PMA
Voici les réponses aux questions les plus courantes sur la PMA. Pour un complément d’information, n’hésitez pas à aller consulter la FAQ.
1. Combien de temps faut-il attendre avant de commencer un parcours de PMA ?
Le délai dépend du centre de fertilité choisi, de la complexité du dossier et des examens nécessaires. En moyenne, quelques semaines à plusieurs mois peuvent être nécessaires avant le début du traitement.
2. La PMA est-elle douloureuse ?
Les étapes comme la stimulation ovarienne ou la ponction peuvent provoquer un inconfort ou des douleurs légères, mais elles sont généralement bien tolérées grâce à l’anesthésie et au suivi médical.
3. Peut-on voyager ou travailler normalement pendant un protocole de PMA ?
Oui, mais il faut respecter le calendrier des contrôles (prises de sang, échographies, transferts). Une certaine organisation est nécessaire, surtout lors de la stimulation et du prélèvement.
4. Que se passe-t-il si un cycle de PMA échoue ?
Un nouvel essai peut être proposé, avec des ajustements (dosages, technique, protocole). La PMA est souvent un processus itératif, et il est fréquent que plusieurs cycles soient nécessaires avant une grossesse réussie.
5. Peut-on conserver des embryons congelés pour une future tentative ?
Oui, la congélation embryonnaire permet de garder les embryons surnuméraires pour une utilisation ultérieure, évitant une nouvelle stimulation ovarienne.e médicale.
Articles connexes à la PMA
Pour enrichir la compréhension des causes et solutions liées à la PMA, le Dr Jérémy Calvo propose des articles détaillés :
- Endométriose et fertilité : comprendre son impact sur la conception et les solutions possibles.
- Infertilité masculine : causes et traitements : exploration des problèmes de sperme et des techniques adaptées.
- Techniques avancées de FIV et ICSI : comprendre les innovations et protocoles actuels.
- L’hygiène de vie en PMA : comme moteur pour équilibrer votre alimentation et vos habitudes en vue de concevoir.
Pour consulter tous les articles liés à la PMA, consultez le blog du Docteur.
Conclusion et prise de rendez-vous
La PMA est un parcours médical complexe mais accessible, qui offre des solutions efficaces et personnalisées pour aider les patients à réaliser leur projet parental. Elle nécessite un bilan précis, un suivi rigoureux et un accompagnement médical et psychologique adapté.
Pour toute consultation, bilan ou initiation d’un protocole de PMA; n’hésitez pas à prendre contact avec le Dr Jérémy Calvo, spécialiste en Procréation Médicalement Assistée.
- Adresse : Centre de Fertilité Étoile,
45 avenue de Wagram, 75017 Paris - Téléphone : 01 45 72 18 88
- Email : Secrétaire.cfe@gmail.com

Un suivi complet, personnalisé et encadré par un spécialiste est proposé pour chaque étape du parcours, garantissant un accompagnement sûr et professionnel.
Consulter le Dr Jérémy Calvo
La prise de rendez-vous est ouverte à tous les patients et peut s’effectuer en ligne.
Le Dr Jérémy Calvo, gynécologue sur les réseaux sociaux

Gynécologue – obstétricien spécialisé dans la médecine de reproduction

Conventionné Secteur 2 carte vitale, tiers payants et mutuelle acceptées

Vous accueille dans un Cabinet de Fertilité au coeur de Paris

La consultation vidéo est disponible via Doctolib